Tout sur la rentrée 2014 – 2015 au Théâtre Rive-Gauche
Juin au pays du Théâtre, c’est le moment des présentations de programmation de la saison prochaine. Le Théâtre Rive-Gauche et son directeur, Eric-Emmanuel Schmitt n’ont pas échappé à la règle en nous présentant les nouveautés et les reprises de la saison 2014-2015. Explications.
Sur la scène du Théâtre Rive Gauche, c’est Eric-Emmanuel Schmitt qui a pris la parole pour parler des prochains spectacles de son théâtre à la rentrée. Nouvelle création pour une nouvelle collaboration Schmitt-Suissa autour de Georges et Georges, une comédie conjugale sous le signe de Georges Feydeau qui sera jouée à partir du 22 août prochain.
Après quelques années de vie commune, Marianne et Georges ne se supportent plus : elle regrette le Georges amoureux et naïf qu’elle rencontra, lui, désire une femme plus pimentée. Grâce aux expériences du docteur Galopin, magnétothérapeute, ils vont chacun être mis en face de leur fantasme… Et devont le cacher l’un à l’autre ! Le cauchemar commence…
Schmitt, de commenter : « C’est une pièce qui peut en cacher une autre, un vaudeville à la Feydeau dont ce dernier en sera le personnage principal. » Steve Suissa, d’ajouter : « J’ai trouvé ça à la lecture, complètement fou, délirant et très créatif. Un théâtre que l’on n’a jamais lu, ni vu. »
Davy Sardou, fraîchement récompensé de son Molière du meilleur acteur dans un second rôle, est très fier de poursuivre l’aventure, lui qui a déjà donné la réplique récemment à Francis Huster sur les mêmes planches pour L’Affrontement, pièce à succès qui lui a valu cette belle récompense et dont l’adaptation avait été signée par Eric-Emmanuel Schmitt : « On se sent chez soi dans ce théâtre ! »
Autre nouveauté à partir du 3 septembre prochain, Le Joueur d’échecs de Stefan Zweig, adapté par Eric-Emmanuel Schmitt et incarné par Francis Huster. Ce dernier admire, ravi, l’affiche de son nouveau spectacle, qu’il vient de découvrir. En prenant la parole, il rend hommage à Eric-Emmanuel Schmitt, maître des lieux : « Nous sommes ici dans un lieu « schmittesque ». C’est une belle œuvre qu’il construit ici et c’est un auteur qui est en pleine maturité avec au moins 20 ou 30 ans devant lui pour continuer de nous régaler. » Il est vrai qu’Eric-Emmanuel Shmitt est un peu à la foire et au moulin dans son théâtre puisqu’il le dirige, écrit, met en scène, adapte, produit… Pour Francis Huster, Le Joueur d’échecs, dernière œuvre de Zweig, est « une sorte de traversée du miroir, un pari fou ».
Fuyant la guerre, Stefan Sweig prend le bateau qui l’emporte en Amérique du Sud. Pendant la traversée, un combat s’engage qui le passionne ainsi que tous les voyageurs : au-dessus d’un jeu d’échecs s’affrontent le champion du monde Csentovic, une brute lente, cupide, inculte, antipathique, qui n’a jamais perdu une partie et le mystérieux Monsieur B, un aristocrate viennois, sensible, raffiné, qui vient d’échapper aux griffes de la Gestapo. Qui gagnera ? L’intelligence et la culture ont-elles encore une chance dans ce monde qui sombre dans la barbarie ?
Troisième nouveauté en cette rentrée 2014-2015, une « Histoire du music-hall » sera organisée chaque lundi par le journaliste Olivier Barrot. Selon ce dernier, la période englobe de 1900 à Coluche et la réflexion n’exclut pas l’humour et inversement.
Une tournée en province de L’Affrontement est également prévue.
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