L’Accro des chick litt déprimée
Oui, je fais partie de la génération Bridget Jones, et autres Sex and the City, qui croit dur comme fer que le Cosmopolitan donne de lesprit (le cocktail, pas le magazine !), et que le seul boyfriend envisageable soit une sorte de Largo Wynch sponsorisé par Dior. Parce que je le vaux bien ! Hic ! Mais ici, avec les Confessions dune accro du shopping au ciné ce mois-ci, laccro de la chick litt (« littérature pour poulettes ») que je suis, tombe en dépression. BEREZINAAAA, hic !
Une héroïne vraiment « tête à claques »
OK, nous avons affaire ici à une sacrée « addict ». Les mannequins des vitrines lui soufflent en permanence la chanson du bonheur et ses nombreuses cartes de crédit lui autorisent toutes ses folies. Evidemment, ça va se gâter pour la miss et ce dès le début du film, mais cette dernière ne voit rien venir (et ce pendant les trois quarts du film!) malgré son job si intellectuel de journaliste branchée.
Une âme-soeur un peu « momolle »
Il s’agit du personnage masculin, sensé faire tourner la tête à claques de notre héroïne. Malheureusement, ce dernier vient juste de remettre son cheval blanc à son palefrenier et s’apprête à enfiler son smoking en même temps que quelques Mojitos pour cultiver dignement son air canaille. De plus pour lui, c’est le spleen parce qu’il est fils à papa d’un riche milliardaire. La vie parfois, c’est nul !
Une meilleure amie « bécassine »
La meilleure copine bécassine est remplie de bons sentiments et sait vivre la vie d’Auchan, la vie la vraie. Traduisez, elle va se marier, elle! La meilleure copine bécassine soutient sa copine dans ses cuites les plus monumentales, et a un goût assez désastreux pour les vêtements. Mais rien ne lui ôtera son optimisme naturel car elle a tout pour être heureuse: un fiancé qui ricane autant qu’elle. C’est merveilleux!
Une musique qui tape sur le système
Pour masquer le manque de rythme évident et l’absence totale de suspens (on a bien compris dès le départ que M. Le Prince Charmant Moumou allait finir dans les bras de Miss Tête à Claques), on nous impose plein de petites musiques pop et girly préadolescentes très écoeurantes. Comme pour mieux faire passer la sauce des clichés qui défilent pas mal quand même.
Un décor de papier glacé vu, revu et archirevu
Il n’y a que dans les comédies de chick litt qu’un type à l’accueil d’une grande revue new yorkaise vous file un tuyau pour un recrutement en cours. De plus, ici on ne se casse pas trop, on copie-colle sur Le Diable s’habille en Prada et hop, génial on a les mêmes décors, les mêmes allures désabusées de la peste rivale de Miss Tête à Claques. C’est aussi l’occasion de montrer ici où sont passés tous les dollars de la production!
Une romance très light
Pour du light, c’est du light en effet. Il faut dire que notre tête à claques d’héroïne est obnubilée par ses futurs achats et ne se pose jamais la question de s’occuper de son charmant patron. Sauf peut-être quand ce dernier lui offre un mojito et une petite séance de tango. Sinon, la romance s’arrête là ! Avouez que c’est un peu short pour une comédie dite « romantique »!
sara
je suis d’accord avec toi. J’ai lu le livre et j’ai vu la bande annonce. C’est le jour et la nuit. Le bouquin est beaucoup plus drôle et subtil que le film (grosse recette hollywoodienne sans charme et sans originalité). Je te conseille de lire le livre si ça n’est pas déjà fait et d’oublier promptement ce navet.
Je suis fan du genre et je me suis mise à écrire récemment un roman pour filles. J’ai mis le premier chapitre sur mon blog, si ça tente quelqu’un:
fabiennemazigh.wordpress….
donnez moi votre avis ça me fera plaisir.
thanks
EspritPaillettes
Sara,
Merci pour ton commentaire!
Effectivement j’ai lu les 3ers tomes de la série et j’avais adoré la version papier. La version ciné, je l’attendais donc avec impatience! N’hésite pas à revenir sur mon blog, par exemple, j’ai récemment écrit un article sur le genre de "l’abominable film de filles", en référence à l’abominable vérité, récent gros navet de Katherine Heigl.
Au plaisir de te lire…
Esprit Paillettes