La fabuleuse odyssée de la Journée Mondiale de la Paix
Le 19 septembre dernier, au Grand Rex, le monde des paillettes et du strass avait enfin un peu d’esprit (pour notre plus grande joie) et célébrait autour d’un concert mythique, l’acharnement d’un homme, Jeremy Gilley, fondateur de l’association Peace One Day, qui parvint à faire adopter par les Nations-Unies, une journée mondiale de la Paix et de cessez-le feu dans les zones sinistrées de notre globe terrestre, autour de la date du 21 septembre. Récit d’une odyssée humaine pas comme les autres…
C’est au pays des Droits de l’Homme, à Paris plus précisément, que Jeremy Gilley, ex-comédien et réalisateur, a décidé de mettre le paquet pour célébrer les dix ans de son combat et faire rappeler l’importance de cette date du 21 septembre, votée par les Nations-Unies dès septembre 2001, au moment-même où les célèbres tours de New York étaient victimes de la pire des barbaries.
Le samedi 19 septembre 2009 avait donc lieu au Grand Rex, un concert very british, avec stars du rock et gens du cinéma à gogo, strass et robes Dior en veux-tu en voilà, et règne actuel de l’image oblige, beaucoup plus de photographes et de télés que de journalistes dans la salle de presse, située dans les sous-sols du Grand Rex.
Jeremy Gilley, en vrai maître de cérémonie, accompagnait chacun de ses célèbres « guests » pour la traditionnelle séance de photocall et quelques interviews improvisés. Parmi eux: Ayo, Keziah Jones, Kasabian, Charlie Winston, Olivia Ruiz, Saul Williams, et Lenny Kravitz. L’ambassadrice française de cette soirée n’était autre que la comédienne Elsa Zylberstein qui succédait à Jude Law, retenu à New York pour jouer Hamlet sur la mythique scène de Broadway.
L’année précédente, en effet, le comédien britannique avait eu un rôle médiatique déterminant pour cette association, se rendant en Afghanistan avec Jeremy Gilley afin d’observer les prochaines conditions de cessez-le feu dans cette région particulièrement sinistrée par la guerre.
En effet, depuis dix ans, l’association Peace One Day a non seulement obtenu la création de cette date officielle dans le calendrier des Nations-Unies, mais aussi grâce à son travail immense de communication auprès de personnalités médiatiques (Angelina Jolie, Lenny Kravitz, Jude Law) et de sponsors importants (Coca Cola, Puma, Dior), a oeuvré pour des actions concrètes dans les domaines de l’éducation, du football et du cinéma.
Un documentaire The Day After Peace, réalisé par Jeremy Gilley sera, par ailleurs, diffusé à échelle mondiale le 21 septembre, en France sur Canal Plus, ainsi que sur Internet avec la présence de l’association, non seulement sur le site officiel de l’assoc’ (traduit dans les six langues officielles des Nations-Unies), mais aussi sur Youtube, Facebook, Twitter, Myspace, etc…
Charlie Winston, le « so british » chanteur dandy, au mythique feutre porté vissé sur le côté du crâne, nous confiait que c’était surtout ce combat très humain, complètement dingue et magnifique à la fois qu’il fallait célébrer le 21 septembre sur toute la planète. Grâce au concours de l’UNICEF, des milliers d’enfants pourront être vaccinés ce jour-là comme l’année dernière dans les régions les plus difficiles d’accès comme en Afghanistan ou dans des pays africains très sensibles. En 2007, par exemple, les Talibans ont laissé les organisateurs de l’UNICEF accéder aux zones les plus dangereuses du pays.
Cette journée de la paix, c’est surtout pour son fondateur, Jeremy Gilley,« un vrai point de départ ». Que cette journée puisse en inspirer d’autres encore, dans une durée si possible indéterminée…
Crédits Photos: Laetitia Heurteau et Mireille Ampilhac.