Laetitia Heurteau

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  • Jusqu’à toi… Cabourg ! Récit de mon arrivée au festival du Film Romantique

    Nouveauté, cette année à Cabourg, une journée dédiée à ses habitants pour découvrir en avant-première les films du festival. Les célèbres guests ont déferlé le lendemain soir pour la soirée d'ouverture, comme de coutume organisée au profit d'une association caritative.Nous arrivons donc en fin d'après-midi. Je dis nous car je suis arrivée avec une « team » pas comme les autres: un escadron de photographes surexcitées. Sur l'autoroute, les péages défilent comme les mille et un scénarii pour conquérir Cabourg la Romantique. Je m'étonne pourtant, parmi les films programmés, de ne pas forcément avoir affaire à de vraies comédies romantiques. Les festivaliers que je rencontre ont tôt fait de me prévenir: ici la programmation rend avant tout hommage à un cinéma sensible, un peu nostalgique, romantique sous certains aspects, dramatique en somme.
  • L’air vivifiant du conservatoire

    Chaque année, le Conservatoire National supérieur d’Art Dramatique propose des « ateliers d’interprétation », organisés par les élèves de troisième année. Un moment de théâtre vivifiant avant l’étape redoutée des présentations de fin d’année. Dans Hôtel du Brésil, Benjamin Abitan dirige ses camarades en revisitant les rêves de célèbres poètes. ENTRER DANS LE RÊVE Un peu comme dans une séance d’hypnose, les comédiens proposent à leur public de se détendre. On ne fermera pas les yeux, bien sûr mais symboliquement les lumières s’éteignent, le silence de la nuit se fait pesant. Plusieurs minutes s’écoulent avant qu’une mélodie très enfantine se fasse entendre, reprise immédiatement par tous les comédiens : « Entrer dans le rêve ! ». Ce chœur étonnamment souriant, psalmodie ce refrain qui va nous plonger dans l’univers onirique où très vite le récit se déstructure.
  • Home / Le défi écolo d’Elzévir Films

    Il y a maintenant deux ans et demi, Elzévir Films s’est lancée dans cette grande aventure qu’est “HOME”, le film de Yann Arthus-Bertrand. Tous à vos agendas : le 5 juin 2009 est une date clé dans l'histoire du cinéma écolo. Explications. Ce pari, à l’origine tout simplement impensable, est tenu. Pour y parvenir, il a été nécessaire de relever un triple défi : * un défi éditorial : comment embrasser en à peine 2 heures - et, à l’origine, sans scénario - les grandes questions écologiques de notre temps ? * un défi de production : comment organiser un tournage de 18 mois dans plus d’une cinquantaine de pays ? * un défi de distribution : comment donner accès gratuitement au film afin qu’il soit vu par le plus grand nombre, dans le monde entier ?
  • L’Accro des chick litt déprimée

    Oui, je fais partie de la génération Bridget Jones, et autres Sex and the City, qui croit dur comme fer que le Cosmopolitan donne de l’esprit (le cocktail, pas le magazine !), et que le seul boyfriend envisageable soit une sorte de Largo Wynch sponsorisé par Dior. Parce que je le vaux bien ! Hic ! Mais ici, avec les Confessions d’une accro du shopping au ciné ce mois-ci, l’accro de la chick litt (« littérature pour poulettes ») que je suis, tombe en dépression. BEREZINAAAA, hic !… Une héroïne vraiment « tête à claques » OK, nous avons affaire ici à une sacrée « addict ». Les mannequins des vitrines lui soufflent en permanence la chanson du bonheur et ses nombreuses cartes de crédit lui autorisent toutes ses folies. Evidemment, ça va se gâter pour la miss et ce dès le début du film, mais cette dernière ne voit rien venir (et ce pendant les trois quarts du film!) malgré son job si intellectuel de journaliste branchée.