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Juin 26 2009 Ivan Calbérac ou l’équation d’une comédie populaire réussie
Cabourg est sous le charme de ce réalisateur qui est déjà venu présenter il y a quelques années son premier film Irène avec Cécile de France. Une semaine sur deux et son accueil plus que chaleureux du matin enchante Ivan Calbérac et son équipe. « C'était bouleversant pour moi. J'ai senti que la salle avait ri et pleuré en même temps. Les gens sont venus me dire combien ils étaient touchés par mon film et j'ai vécu ça comme un vrai cadeau! Quand l'humour et l'émotion fonctionnent, ça me touche profondément. » Au cur de cette intrigue le divorce et la façon dont les parents comme leurs enfants vont le ressentir. « C'est un sujet qui s'est vachement banalisé dans notre société et qu'on n'aborde plus tellement. Et en même temps, ce que vivent les enfants pour eux, c'est parfaitement « anormal ». Je voulais donc faire un film qui montre cette double ironie que vivent les parents comme les enfants. » -
Juin 25 2009 -
Juin 22 2009 Emmanuel Mouret, artisan d’une fantaisie millimétrée
Depuis plus d'une dizaine d'années, Emmanuel Mouret nous embobine sur grand écran avec délectation. Comme Guitry, Allen, Tati ou Keaton, il joue au comique de service mais en s'offrant de bien délicieuses partenaires féminines. Son nouvel opus, Fais-moi plaisir!, ne fait pas d'entorse à la règle et l'auteur et réalisateur du film côtoie, trois charmantes comédiennes (Frédérique Bel, Judith Godrèche et Déborah François) dans ce registre fantaisiste qui fait le sel de ses comédies. « C'est vrai que j'aime bien ce terme de « fantaisie » qui m'est peut-être plus cher que celui de « comédie », parce que dans la fantaisie, il y a quelque chose de doux et de presque féérique! », précise l'intéressé que nous avons kidnappé dans les couloirs du Grand Hôtel de Cabourg. -
Juin 18 2009 Pierre Cardin, une coupe de champ’ et le décorum de Chez Maxim’s
Henri Chapier, que l'on ne présente plus, lançait ce soir chez Maxim's son livre « Il est interdit de vieillir! » Invitée par un ami journaliste, je m'étais jurée de profiter du lieu célébrissime et d'interviewer uniquement les coupes de champagne. Evidemment le sort en avait décidé autrement... Sur mon trente et un, je pénétrais dans l'antre de l'élégance à la française, qui avait vu affluer pendant des décennies des artistes brillants et des stars de cinéma mondialement reconnues. Je songeais alors à mon cher Cary Grant ou au grand poète Jean Cocteau qui y avait chacun leur rond de serviette.