Les Rencontres

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  • Emile Cohl cinéaste pionnier

    Une soirée « Gaumont Palace » donnée à l'auditorium du Musée d'Orsay le 12 octobre dernier m'offrit l'occasion de (re)découvrir un cinéaste français à l'ingéniosité technique aussi ravageuse que son univers fantastique et décalé. Emile Cohl qui travailla pour la Gaumont de 1907 à 1914 avait percé le mystère de l'animation et offrit en 1908 le premier dessin animé, produit par la Gaumont, sous le nom de « Fantasmagorie ». La figure bonhomme, ce cinéaste de qui Walt Disney rappelait souvent qu'il devait toute sa carrière, a touché un peu à tout avant de s'intéresser au cinématographe. Ex-dessinateur de portraits-charge, inventeur de rébus, poseur de devinettes, Cohl ne craignait pas les jeux d'images, les coqs à l'âne visuels.
  • Portrait de Zinedine Soualem, à l’affiche de Tricheuse !

    Dans Tricheuse de Jean-François Davy, Zinedine Soualem campe le rôle principal masculin aux côtés d'Hélène de Fougerolles. « Ce qui m'a plu dans le scénario, c'est que j'incarne un personnage tout en retenue. C'est quelqu'un qui a une grande richesse intérieure mais qui ne la dévoile que petit à petit. Il arrive, comme ça: il livre et accorde des pianos et pourrait repartir tout de suite et ne plus recroiser le chemin de l'héroïne! »
  • Portrait de la pétillante Hélène de Fougerolles

    Pétillante comme une bulle de champagne, Hélène de Fougerolles nous attend au bar du Grand Hôtel de Cabourg pour nous parler de Tricheuse de Jean-François Davy, sorti ce mercredi sur nos écrans. Elle y incarne une jeune femme indépendante, ambitieuse, qui s'invente une vie de femme mariée pour obtenir l'appartement de ses rêves. « On connaît toutes ce genre de jeunes femmes qui ne jurent que par leur job et leur indépendance et qui gardent pourtant secrètement la petite robe de mariée dans le coin de la tête. Je voulais m'amuser de cela, de cette femme bien actuelle qui va vivre une rencontre bouleversante avec le personnage de Zinedine Soualem. »
  • Xavier Gallais, épisode 2 : la joie avant tout

    Suite et fin de notre entretien. Où l'on en apprend un peu plus sur les débuts du comédien et ses rencontres majeures dans le métier...Revenons un peu sur ce fameux déclic pour ce curieux métier de comédien... Le déclic, c'est lors de mes cinq ans où mes parents m'avaient organisé un spectacle de marionnettes. Et pendant quinze jours, j'avais vu la préparation se faire avec les chaussettes peintes, les fresques derrière. Je me souviens très précisément quand je me suis dit dans le salon avec mes camarades assis par terre: « ah ben moi aussi je veux être derrière le rideau et faire rêver les gens! ». Avec déjà la conscience, que ça se travaille en amont, que ça se fabrique. Un penchant pour le côté artisanal du métier, tout d'abord!