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Juin 22 2009 Emmanuel Mouret, artisan d’une fantaisie millimétrée
Depuis plus d'une dizaine d'années, Emmanuel Mouret nous embobine sur grand écran avec délectation. Comme Guitry, Allen, Tati ou Keaton, il joue au comique de service mais en s'offrant de bien délicieuses partenaires féminines. Son nouvel opus, Fais-moi plaisir!, ne fait pas d'entorse à la règle et l'auteur et réalisateur du film côtoie, trois charmantes comédiennes (Frédérique Bel, Judith Godrèche et Déborah François) dans ce registre fantaisiste qui fait le sel de ses comédies. « C'est vrai que j'aime bien ce terme de « fantaisie » qui m'est peut-être plus cher que celui de « comédie », parce que dans la fantaisie, il y a quelque chose de doux et de presque féérique! », précise l'intéressé que nous avons kidnappé dans les couloirs du Grand Hôtel de Cabourg. -
Mai 25 2009 Portrait d’Alexanda Ansidei : L’éclosion d’un talent
Pour notre blog, écrire sur cette jeune comédienne, cest plutôt une aubaine car au cinéma comme au théâtre, on est heureux dapprécier léclosion de ce talent avec la belle aventure du Diable rouge aux côtés de Claude Rich et Geneviève Casile et celle prochainement sur grand écran de la comédie La Différence cest que cest pas pareil où Alexandra Ansidei campe un premier rôle aux côtés de François Berléand et Clémentine Célarié. Dans le Diable Rouge, Alexandra campe le rôle de Marie Mancini, premier amour de Louis XIV. « Jaime particulièrement ma collaboration artistique avec Claude Rich. Cest quelquun dexigeant, qui nhésite pas à dire quand cela ne va pas, selon lui. Il a un petit côté cabot aussi mais il est extrêmement encourageant et bienveillant quand on a obtenu leffet recherché. Et au fur et à mesure des représentations, je suis heureuse de commencer à entrevoir lhomme derrière le comédien. » -
Mai 19 2009 Rencontre avec Olivier Sitruk
« SORTIR LA PALETTE » Depuis sa nomination aux Césars pour LAppât de Bertrand Tavernier en 1994, le comédien Olivier Sitruk est sur tous les fronts : télévision, cinéma, théâtre. Il « est » actuellement au Théâtre des Mathurins, Franck Chambers, incarné au cinéma par Jack Nicholson. Passer du rôle du narrateur au personnage principal et réciproquement est-il difficile à jouer ? Cest difficile à jouer, en effet, parce quil faut essayer de trouver la bonne ligne (parce que sinon on pourrait faire tout et nimporte quoi). Je pourrai très bien madresser complètement aux gens, le jouer de façon intérieure et pas du tout le porter. Et je ne crois pas encore sincèrement avoir trouvé la bonne ligne pour le faire. Et ce qui est passionnant, cest la bascule entre les deux personnages (le brutal Franck Chambers et le narrateur), parce que ça arrive pratiquement dans toutes les scènes : on voit la scène se passer, et derrière, je reprends le rôle du narrateur. Ça rejoint le rôle du chur de la tragédie grecque