C’est drôle Paris, très très tôt le matin. Personne dans les rues et encore moins de monde dans le métro qui roule, roule à tout va. Le conducteur du moment se lance sûrement à lui-même des défis. Et ça tombe plutôt bien, parce que bien sûr, je suis en retard-en retard. C’est violent tout de même ce rendez-vous de 6h30 du matin, avenue Ledru-Rollin, un lundi matin ?!

A la sortie du métro, on pénètre immédiatement dans la « faune bobo de la Bastille » où tout le monde semble se connaître. Le bâtiment qui abrite les bureaux de Radio Nova est très moderne et on est surpris : on s’imaginait que les émissions se faisaient dans une sorte de squatt branchouille, entre deux pétards et finalement tout ce petit monde se comporte de façon « très conviviale » et professionnelle.

Shootés au café les participants de ce dernier « Live » de la saison, nous accueillent les bras ouverts. On peut se resservir a volo en café et en petits pains au chocolat ou chocolatines, je ne vais pas relancer le débat à ce sujet. Bref, c’est Byzance !

Et il y a du monde dans la salle. Comme si tous les seuls Parisiens réveillés de la journée s’étaient donnés rendez-vous là, à 6h45. Edouard Baer accueille chacun avec le sourire. Un récent jet lag tokyoïte ne semble pourtant avoir aucune prise sur sa bonne humeur légendaire.

Au centre de la pièce, une table, des chaises et des micros. Au fond de la salle un bar regorgeant de café, thé et croissanterie de rêve. Et tout autour, tout plein de gens, qui, comme moi se sont levés super méga tôt ce matin.

7h du mat’ : On est à l’antenne les zamis ! A l’image de son équipe rôdée, Edouard Baer est à son affaire. Il virevolte d’un invité, d’une séquence à l’autre. Les séquences publicitaires sont nombreuses et rythment les échanges #In et #off. Dans le public, il y a même une personne venue de Vancouver qui ne parle pas un mot de français mais qui trouve cet endroit très sympa. Le Monsieur météo, Tito, en as de la guitare gipsy annonce les températures de façon cadencée, caliente, Olé !

Soudain surgit une fanfare composés de musiciens tout en rose, celle de l’Hippopotame. Pour ceux qui espéraient se rendormir, c’est raté ! La voix d’un enfant lisant un poème d’Hugo vient rendre un peu de poésie et de solennité à l’ensemble. Les enfants servent à cela : remettre les adultes à leur place !

Un constat immédiat s’impose : on est bien, on rigole bien et forcément le temps défile.

Dans quinze minutes, on rend déjà l’antenne. La chanteuse Camelia Jordana s’apprête, un brin stressée, à chanter trois morceaux de son nouvel album.

9h00 du mat’, c’est le live musical et Camelia remporte haut la main l’exercice. Edouard Baer lui demande alors un dernier morceau a capella et c’est l’instant magique : un pur moment de plaisir s’empare de la salle. « Cucurucucu, Paloma ! »

Et voilà, c’est fini, déjà et le café, les croissants, Edouard Baer, tout est remballé ! Mais qu’on se le dise, la prochaine saison de #PlusPrèsDdeToi reprend en octobre ! Patience et longueur de temps…