C’est au 104, que s’est tenue samedi dernier une rencontre avec Olivier Py, directeur du Festival d’Avignon et quelques blogueurs, passionnés de théâtre et de danse. En ces temps politiques tourmentés, le théâtre est plus que nécessaire, il est vital. Cette année, il sera célébré du 6 au 24 juillet prochain.

En guise d’introduction, Olivier Py, souriant, commente le choix de l’affiche de cette 70^ème édition : « Pour souligner la modernité de cette édition, nous avons choisi cette couleur orange très énergétique et le logo des clés qui devait s’opposer, avec ce cheval de Turin en mouvement, en référence à Nietzsche. »

Parmi les nouveautés, cette année : des spectacles pour enfants mêlant aussi la danse (Au Cœur de Thierry Thieû Niang), la gratuité de certains lieux et spectacles, la réhabilitation d’autres lieux comme la carrière Boulbon, le grand retour de la Comédie Française à la Cour d’honneur du Palais des Papes avec Les Damnés de Visconti, mise en scène de Ivo Van Hove, un focus sur le Moyen-Orient, et pour la première fois, un tiers de la programmation est assuré par des femmes !

Un festival pluridisciplinaire, tourné vers l’avenir

Le festival d’Avignon, aime à le rappeler Olivier Py, est un festival pluridisciplinaire et à 50% international, qui propose des spectacles de théâtre, bien sûr, mais aussi de musique, de poésie, de littérature et de danse. Et pour illustrer ce propos, le spectacle de Rufus Wainright, Prima Donna viendra clôturer en beauté le festival d’Avignon, mêlant opéra et concert piano-solo, dans la Cour des Papes, sous la nuit étoilée.

« Le théâtre permet de poser des questions, de prendre la parole, de retrouver sa place. Un jeune doit sentir qu’il a sa place dans la salle, fusse-t’elle celle de la Cour des Papes. Le public d’Avignon est le meilleur parce qu’il est en demande », conclut Olivier Py.